La conception bioclimatique
« Vers des bâtiments économes en énergie, sains et écologiques »
La conception de bâtiments bioclimatiques répond à quatre objectifs majeurs :
- limiter la consommation énergétique nécessaire au bon fonctionnement du bâtiment
- limiter l’impact environnemental et sanitaire du bâtiment
- garantir aux occupants un confort thermique optimal, été comme hiver
L’approche bioclimatique vise à adapter l’architecture d’un projet, aux contraintes et atouts du site d’implantation.
Ainsi, la forme du bâtiment et l’agencement des espaces intérieurs permettront aux occupants d’atteindre un niveau de confort optimal, sans dépense excessive d’énergie.
Une maison bioclimatique tirera avantageusement partie de la chaleur véhiculée par le rayonnement solaire, et cherchera à se protéger au mieux du froid et du vent extérieur.
Agencement intérieur :
Pour ce faire, sous nos latitudes, la façade du bâtiment la plus développée doit se situer au Sud.
Sur celle-ci, des surfaces vitrées suffisamment importantes, permettront de capter l’énergie solaire en période hivernale. La répartition des pièces privilégiera les espaces de vie au Sud (salon, salle à manger, salle de jeux,…) et positionnera les pièces où les besoins thermiques sont moins importants, plutôt au Nord (cellier, garage, sas d’entrée,…).
La conception bioclimatique se fonde sur une gestion efficace de la chaleur et de l’humidité, par les parois du bâtiment. Ainsi, un mur en maçonnerie isolé par l’extérieur sera beaucoup plus performant en terme de confort thermique, qu’une paroi isolée par l’intérieur, ne serait-ce que par la suppression des ponts thermiques, ces zones mal isolées au niveau desquelles se produisent souvent condensation de vapeur d’eau et déperditions d’énergie.
Même si la conception bioclimatique privilégie une approche « passive », elle intègre aussi des systèmes actifs de production d’eau chaude, de chauffage et de ventilation, dont certains fonctionnent grâce aux sources renouvelables d’énergie (solaire, bois, éolien,…) bénéfiques en terme de rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.