Au collège Jean de Verrazane, on réfléchit à récupérer l’eau de pluie !
L’année dernière, suite au changement du bloc sanitaire par la Métropole de Lyon, les élèves de 3ème du collège Jean de Verrazane (Lyon 9) se sont interrogés sur leur consommation d’eau pour ces toilettes. Ils ont cherché comment réduire leur consommation sous l’impulsion de leur professeur de technologie, sensible à la thématique du développement durable.
L’intervention d’Oïkos : comment réduire sa consommation d’eau ?
Cette année, les élèves avec l’aide de l’association Oïkos ont pu approfondir leur réflexion avec une étude approfondie de la réduction de la consommation d’eau sur l’établissement et une ouverture sur la gestion de l’eau dans leur quotidien et dans le monde.
L’idée d’une récupération d’eau de pluie a émergé. Les élèves ont donc étudié ce système cette année scolaire avec :
- La détermination de la surface du toit du collège ainsi que la détermination de l’eau de pluie « récupérable » via la moyenne des précipitations sur ces dernières années avec Oïkos.
- L’estimation du volume utilisé dans le bloc toilette afin de déterminer le moyen et le volume de stockage nécessaire d’eau de pluie
- Une recherche d’une pompe à eau adapté et une recherche d’économie d’énergie sur cette pompe.
- Une réalisation avec des logiciels de modélisation, du plan du bloc toilette avec le système de récupération d’eau pluie en fonctionnement
L’étude se poursuivra sur l’année scolaire prochaine. Les élèves et l’enseignant espère, si le projet semble viable, une réalisation concrète par la Métropole.
En parallèle de cette étude, les élèves ont participé à 3 séances avec Oïkos :
- Une séance sur la compréhension du cycle domestique de l’eau sur le territoire de la Métropole et les enjeux de la gestion de l’eau notamment l’eau de pluie.
- Une séance sur la récupération d’eau de pluie pour aider les élèves dans leur étude sur le bloc toilette.
- Une séance pour s’ouvrir aux problématiques mondiale sur l’eau avec un débat et un jeu de rôle afin de révéler les inégalités d’accès à l’eau, la pollution et les gaspillages.
